Le président de la République a aussi annoncé vendredi que la France commencerait à fermer des bases dans le nord du Mali au « second semestre de l’année 2021 ».
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Publié le 09/07/2021 16:43
Mis à jour le 09/07/2021 17:03
Temps de lecture : 1 min.
La France s’apprête à engager une réduction de son dispositif militaire au Sahel. L’Hexagone maintiendra « à terme entre 2 500 [et] 3 000 » hommes dans la région, contre 5 100 aujourd’hui, a indiqué vendredi 9 juillet Emmanuel Macron à l’issue d’un sommet avec les pays du G5 Sahel. « Cette transformation », qui passera par la fermeture de bases militaires dans le nord du Mali, « répond à la nécessité de s’adapter à la nouvelle posture des groupes terroristes et d’accompagner la prise de responsabilité des pays de la région », a-t-il déclaré.
Le président de la République a également annoncé que la France commencerait à fermer des bases dans le nord du Mali au « second semestre de l’année 2021 », dans le cadre de la réduction de sa présence militaire au Sahel. La fermeture des emprises françaises de Kidal, Tessalit et Tombouctou sera « achevée d’ici le début de l’année 2022 », a précisé le chef de l’Etat.
« Nos adversaires ont aujourd’hui délaissé une ambition territoriale au profit d’un projet de dissémination de la menace plus seulement à l’échelle du Sahel, mais à l’échelle de l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest », a fait valoir Emmanuel Macron, exposant le chemin jusqu’à la fin de l’opération Barkhane de lutte anti-jihadiste.
Désormais, la présence militaire française au Sahel s’articulera autour de « deux missions », a-t-il détaillé : « la neutralisation et la désorganisation du haut commandement des 2 organisations ennemies », Al-Qaïda et le groupe Etat islamique (EI), ainsi que « l’appui à la montée en puissance des armées de la région ».
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